Le 6 juin, devant une quinzaine de journalistes réunis par le CECA chez Ledoyen, le prospectiviste Joël de Rosnay a exposé sa vision de la société collaborative. Lors de ce petit déjeuner avec la presse, Joël de Rosnay a été interviewé par Anne Sophie Novel, co-auteur de « Vive la CO-révolution », un livre à lire absolument et qui illustre parfaitement le thème de notre 18ème Université Hommes-Entreprises : COOPERATION – COMPETITION.
.L’occasion était trop belle, et nous en avons profité pour réaliser avec elle, et en collaboration avec l’agence Triple C, une interview participative !
15 juin 2012 at 7 h 13 min
J’aime bien quand Anne-Sophie parle de co-management :
« Le patron doit passer d’une logique pyramidale à une logique transversale et provoquer le chaos dans l’entreprise. Le manager doit être à l’écoute, et doit passer de CEO à Chief Coordinator Officer » – « écouter plus lui permettra d’être plus plongé dans la réalité de son entreprise » – « la mentalité des collaborateurs est en train de changer du fait du numérique » – « on doit évoluer, travailler la cohabitation, la coopération entre les générations »…
Avouons que l’époque que nous vivons est ultra stimulante…
21 juin 2012 at 19 h 18 min
Bien hâte de lire le livre d’Anne Sophie Novel. Voici la référence au Chief Chaos Officer : http://www.blog.axiopole.info/2011/12/09/chief-chaos-officer
Dans ce billet, je ne propose pas de remplacer le CEO en CCO mais pourquoi pas ! Si on pouvait déjà créer le poste ou faire évoluer un poste existant, ce serait un grand pas. Ensuite, on peut effectivement espérer que le CEO soit aussi un CCO.
22 juin 2012 at 10 h 27 min
merci à Olivier pour son commentaire;
le mot de « chaos » me fait un peu peur, mais j’ai compris que ça n’était pas très loin de Chief coodinator …
et pour reprendre le commentaire d’Eloi, Anne-Sophie a raison de dire que les temps ont changé!
L’entreprise est de plus en plus transversale, car les grandes ont adopté le fonctionnement en mode projet, pas toujours facile à gérer, mais beaucoup plus riche si l’on sait bien l’utiliser.
Le plus efficace est de joindre mode participatif et leadership, mais là-aussi, ça demande du doigté: souvent, les managers sont l’un ou l’autre et c’est pour ça que ça coïnce…
22 juin 2012 at 17 h 30 min
Merci Olivier, en effet le « CCO » selon nous c’est aussi un « Chief Collaboration Officer », finalement « un facilitateur », en tous les cas, c’est une posture nouvelle du manager au service du facteur humain et de l’émergence de l’intelligence collective dans l’organisation. De beaux métiers à valoriser !